· 

PROSTATE

Vous avez du mal à uriner ou à vous retenir,

alors que ces dernières années, tout allait de

soi ? Ou peut-être avez-vous besoin de vous

lever chaque nuit aux toilettes, ce qui gêne

aussi votre partenaire ?

Vous entrez sûrement dans une phase normale

de la vie d’un homme, où la prostate prend du

volume. Que signifie ce phénomène ? Faut-il

s’inquiéter ?

Pas forcément. La prostate, cette petite glande

située sous la vessie, peut être atteinte de dif

férentes pathologies, plus ou moins graves :

hypertrophie (elle grossit), prostatite (infection

aiguë ou chronique, laquelle se caractérise par

une inflammation de la prostate) ou cancer.

Une glande de l’appareil

reproducteur masculin

Dans la force de l’âge, la prostate est fonction

nelle tout en restant silencieuse. Elle ne gêne

pas, on ne la sent pas.

•• Son rôle est de produire et stocker environ

20 % du liquide séminal, qui entre dans la

composition du sperme. Ce sont les vési

cules séminales qui produisent le reste.

•• Ce liquide prostatique nourrit les sperma

tozoïdes et favorise leur mobilité.

•• Le liquide prostatique rend le sperme alcalin.

Ainsi, les spermatozoïdes peuvent résister et

survivre dans l’acidité du vagin de la femme.

•• Autre fonction de la prostate : elle obture

l’urètre au moment de l’éjaculation pour évi

ter que l’urine ne soit mélangée au sperme.

Tous concernés !

Avec l’âge, cependant, la prostate grossit. Elle peut atteindre cinq à six fois son poids initial. C’est ce qu’on appelle l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), ou adénome. C’est là que les problèmes commencent.

L’hypertrophie bénigne de la prostate provoque un pincement de l’urètre et entraîne donc des difficultés à uriner. Le débit d’urine devient plus faible et on a en permanence l’impression que la vessie n’est pas complètement vidée, ce qui est très désagréable. On a une envie fréquente d’uriner qui peut grandement affecter la qualité du sommeil. Les hommes souffrant d’HBP sont régulièrement réveillés la nuit avec l’impression d’avoir besoin d’uriner, impression d’autant plus frustrante qu’elle n’est pas totalement soulagée par le passage aux toilettes. Quand arrive le besoin d’uriner, il est souvent nécessaire d’attendre, et les quelques gouttes qui suivent peuvent aussi être gênantes.

L’urine stagne dans la vessie, ce qui peut aussi entraîner des infections ou des calculs urinaires, et jusqu’à une insuffisance rénale si l’infection s’étend…

 

Tous les hommes ou à peu près sont touchés par des symptômes gênants dus au grossissement de leur prostate. D’après l’Association Française d’Urologie, sa prévalence augmente avec l’âge : elle passe de 23 % chez l’homme de 41 à 50 ans à 82 % chez l’homme de 71 à 80 ans.

C’est le problème de prostate le plus fréquent. La santé de la prostate est donc un sujet qui doit tous nous préoccuper, bien avant d'entrer dans le troisième âge.

De 40 à 50 ans : les premiers symptômes

La prostate d’un jeune homme ne pèse pas plus de 20 g, pour 20 cm3 environ. C’est vers l’âge de trente ans que la prostate change de volume et se met à grossir. C’est un processus normal lié au vieillissement.

En revanche, les symptômes n’apparaissent que plus tard, vers 40 ans.

Le virage de la cinquantaine

À 50 ans, la glande a considérablement augmenté de volume. 50 % des hommes de cet âge sont concernés par des symptômes liés à l’HBP. Il faut se rendre chez un urologue pour être suivi et écarter les suspicions de cancer.

La prostate des plus de 80 ans : phase critique

90 % des plus de 80 ans sont touchés. À 90 ans, tous les hommes sont sujets aux symptômes de l’HBP.

Pourquoi elle grossit ?

Toutes les raisons exactes de ce dérèglement ne sont pas encore parfaitement identifiées, mais nous connaissons aujourd’hui les principaux facteurs de risque.

Le premier d’entre eux, c’est la présence en excès d’une substance appelée dihydrotestostérone (DHT). Elle agit comme agent prolifératif des cellules de la prostate1. La DHT est produite à partir de la testostérone, grâce à une enzyme nommée 5-alpha réductase. De nombreuses thérapies vont donc consister à tenter d’inhiber cette enzyme. Les experts s’accordent à dire aujourd’hui que cette approche n’est pas suffisante car d’autres facteurs entrent en jeu. Il n’y a aucune relation entre l’HBP et le cancer de la prostate. Même si les deux peuvent cohabiter, l’HBP ne dégénère jamais en cancer. Les troubles sont à peu près identiques, mais la grosseur est totalement inoffensive en cas d’HBP. Attention aux médicaments, 10 % des troubles des fonctions urinaires seraient imputables aux effets secondaires de certaines catégories de médicaments2. Vérifiez les traitements que vous prenez, ils sont susceptibles d’agir sur les voies urinaires et d’être à l’origine des problèmes de vidange de la vessie, en premier lieu les traitements contre l’asthme et l’emphysème ainsi que les antidépresseurs, mais aussi plus généralement les médicaments contre l’allergie ou l’hypertension.

Le second facteur qui favorise la croissance des cellules de la prostate est l’insuline. Or les situations d’hyperinsulinémie sont de plus en plus courantes, dues à des repas bien trop glycémiques. Le diabète augmente le risque d’HBP

Le troisième facteur est une conversion trop importante de testostérone en oestradiol, une hormone (oestrogène) présente chez l’homme en petites quantités. Un rapport oestrogène/testostérone trop élevé pourrait être impliqué dans le développement de l’HBP. Une enzyme favorise la conversion de testostérone en oestrogènes : l’aromatase. Toute substance naturelle capable de diminuer l’activité de l’aromatase sera donc bienvenue.

Le dernier facteur de risque est une inflammation chronique à bas bruit de la prostate, qui, au long terme, pourrait entraîner une HBP. Toute substance naturelle agissant comme anti-inflammatoire sera donc à privilégier, en particulier dans le contexte de l’alimentation.

 

Le traitement naturel

de l’hypertrophie bénigne de la prostate

 

Des gestes simples pour améliorer le confort au quotidien

Non seulement certains gestes maintiennent la prostate en bonne santé, mais si vous êtes gêné, ils améliorent aussi significativement le confort de vie et évitent les complications :

••

Buvez modérément à partir de 19 heures (ou avant de sortir), pour diminuer les symptômes la nuit ou en public.

••

Cultivez la détente : yoga, sophrologie, qi gong, etc. Toutes ces techniques sont excellentes pour ne pas être obnubilé par les envies fréquentes d’uriner, mais aussi pour mieux contrôler les symptômes irritatifs de la vessie.

••

Pratiquez la double miction : quand vous allez uriner, prenez votre temps pour vider la vessie le plus possible, asseyez-vous une minute et relaxez-vous, puis essayez d’uriner de nouveau.

••

Entraînez la vessie : vous pouvez essayer de repousser les envies impérieuses et soudaines d’uriner pour augmenter la capacité de contenance de la vessie. La vessie est un muscle et, comme tous les muscles, il est possible de l’entraîner : respirez, détendez-vous et attendez quelques instants avant d’aller aux toilettes.

••

 

Essayez la technique anti-gouttes : pour évacuer les gouttes retardataires, en fin de miction, massez l’urètre depuis la base du pénis vers le gland, puis secouez doucement le pénis pour vider le canal de l’urètre et terminez en toussant (cela permet d’évacuer un maximum d’urine).

••

Pratiquez des exercices du périnée pour limiter les fuites urinaires post-miction ou à l’effort : posez l’extrémité de l’index et du majeur sur le périnée et imaginez que vous tentez de retenir des gaz ou une envie d’aller à la selle, ne bloquez pas votre respiration. Si vous sentez un frémissement sous la peau, ce sont bien les muscles du périnée que vous sollicitez. Contractez le périnée sur l’inspiration, relâchez sur l’expiration. Répétez 3 à 5 fois de suite, pensez à faire cet exercice plusieurs fois par jour.

 

Les plantes au secours

de la prostate

 

Pendant longtemps, la phytothérapie a été le seul traitement proposé aux hommes souffrant d’hypertrophie de la prostate.

À côté des médicaments qui comportent tous des effets indésirables, les plantes sont très bien tolérées et peuvent améliorer le confort de vie et soulager les troubles urinaires modérés.

Le palmier nain, le prunier d’Afrique et l’ortie sont les plus utilisés. Les graines de courge et le pollen sont d’utilisation plus récente et confidentielle. Certains extraits ont fait l’objet d’études mesurant leur efficacité, mais leur mode d’action reste largement méconnu.

Parmi les composés actifs, on trouve en particulier des lipides végétaux, les betasitostérols, efficaces sur les manifestations urinaires13, d’autres modifieraient l’équilibre hormonal et auraient une action anti-inflammatoire.

Grâce à eux, les améliorations des troubles urinaires pourraient être comparables à ce qui est obtenu avec les alpha-bloquants, les médicaments utilisés en première intention dans l’HBP, mais sans les effets indésirables.

 

Le palmier nain ou saw palmetto

(Serenoa repens)

L’extrait est obtenu à partir de l’amande du fruit d’un palmier de Floride et contient des composés anti-inflammatoires et d’autres substances qui inhiberaient l’action de l’enzyme qui convertit la testostérone en DHT (dihydrotestostérone).

Le palmier nain a fait l’objet de plusieurs études qui ont confirmé son efficacité sur les envies nocturnes avec un effet comparable à celui des médicaments anti-androgéniques couramment employés en cas de l'HBP. Une étude récente démontre que 320 mg d’extrait de palmier nain par jour réduisent les symptômes de l'HBP de 50 %, après 8 semaines d’utilisation15.

D’autres études ayant donné des résultats contradictoires16, nous vous recommandons de toujours associer le palmier nain avec la racine d’ortie.

Vous pouvez faire un essai avec une cure de palmier nain pendant une période de 2 mois. Notez la fréquence et l’intensité des symptômes dans un journal (nombre de fois où vous vous levez pendant la nuit, par exemple). Cela vous permettra de conclure au bout de 2 mois de l’efficacité de cette plante, dans votre cas.

Voici les dosages recommandés :

••

Extrait standardisé à 85 % ou 95 % d’acides gras et de stérols : 160 mg 2 fois par jour ;

••

En deuxième choix, baies pulvérisées : entre 350 et 450 mg par jour.

 

Le prunier d’Afrique (Pygeum africanum)

L’extrait est obtenu à partir de l’écorce de cet arbre, dont les propriétés anti-inflammatoires et anti-oedémateuses semblent agir directement sur la prostate et diminueraient la prolifération cellulaire.

Dans des études en double-aveugle, des améliorations sont ressenties de façon significative sur les symptômes urinaires.

 

L’ortie diploïde ou grande ortie

(Urtica diocia)

Très utilisée en Europe, la racine de la grande ortie contient des stéroïdes qui inhiberaient plusieurs enzymes agissant sur les cellules de la prostate. Elle limiterait le développement de l’adénome, voire réduirait le volume de la prostate et améliore significativement les symptômes cliniques de l’HBP après 6 mois d’utilisation.

La racine d’ortie est formellement reconnue par la Commission E allemande et l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) pour soulager les difficultés urinaires liées à l’HBP.

L’association de la racine d’ortie avec le palmier nain semble fournir un effet synergiste. Une étude démontre que 320 mg de palmier nain combiné avec 240 mg d’extrait de racine d’ortie sont aussi efficaces que le finastéride, avec moins d’effets secondaires.

Combinez donc 240 mg d’extrait de racine d’ortie avec les doses de palmier nain mentionnées plus haut. Vous la trouverez aussi sous formes liquides, teintures-mères, SIPF ou EPS (pour l’EPS, 1 cuillerée à café́ 1 à 2 fois par jour dans un peu d’eau).

 

Pollen de fleur de seigle (Secale cereale)

Il inhiberait la formation de DHT et la croissance des cellules de la prostate. Il présente aussi des propriétés anti-inflammatoires et permet aux muscles de la vessie de se relâcher. Des améliorations sur les envies nocturnes d’uriner ont été démontrées.

Parmi toutes ces plantes, il est difficile de déterminer quelle solution sera la plus efficace si vous souffrez d’HBP. L’expérience a montré qu’il valait mieux associer plusieurs plantes ou substances pour obtenir une amélioration significative des symptômes, privilégiez donc les compléments qui regroupent un ensemble de substances actives.

Vous avez notamment l’ extrait de pollen en complément alimentaire, lequel est entièrement naturel et rare. Il est remarquable pour aider le système immunitaire et le principe d’anti-oxydation.

 

L’épilobe (Epilobium angustifolium)

Cette plante a été traditionnellement utilisée pour les problèmes de prostate, qu’il s’agisse des difficultés à uriner ou des inflammations de la prostate (prostatite).

Le fameux phytothérapeute Rudolf Weiss mentionne un effet inhibiteur des prostaglandines (et donc anti-inflammatoire). Maria Treben, herboriste autrichienne bien connue, en vante aussi les mérites. Une étude confirme un effet antiprolifératif in vitro pour les cellules humaines de prostate. Une autre étude identifie deux composants de l’épilobe, l’oenothéine A et l’oenothéine B, agissant comme inhibiteurs des enzymes 5 alpha-réductase et aromatase, toutes deux impliquées dans le développement de l’HBP.

Vous trouverez les feuilles d’épilobe dans la plupart des herboristeries. Aucune dose standard n’existe, certains recommandent 30 g par litre d’eau bouillante, à boire pendant la journée.

 

Graines de lin

Les graines de lin contiennent des lignanes qui améliorent les symptômes urinaires après plusieurs mois de consommation21. Mangez 10 à 15 gr de graines entières moulues chaque jour. Ces dernières se saupoudrent sur les plats et salades et se conservent environ un mois au réfrigérateur.

 

Aromathérapie

Comme en phytothérapie, les huiles essentielles peuvent être efficaces pour leur action décongestionnante et anti-inflammatoire :

••

Le cyprès vert, rameaux (Cupressus sempervirens)

••

Le lentisque pistachier, rameaux (Pistacia lentiscus)

••

L’hélichryse, plante (Helichrysum italicum)

••

Le niaouli, feuilles (Melaleuca quinquenervia)

••

L’eucalyptus à cryptone, feuilles (Eucalyptus polybractea cryptonifera)

••

Le santal jaune, bois (Santalum austrocaledonicum var. austrocaledonicum)

Prostate : le protocole naturel

 

La prévention dans l’assiette

 

Pour prévenir l’hypertrophie de la prostate, il

faut manger sainement. Choisir ce que l’on met

dans son assiette, c’est anticiper de réels pro

blèmes de miction. Le mieux est de privilégier

les légumes pour éviter la constipation ou une

pression sur la vessie. La prévention consiste

également à garder un oeil sur la charge glycé

mique de ses repas, voici quelques conseils :

1. Évitez de trop manger le soir

C’est essentiel pour ne pas accentuer la pres

sion sur la vessie. Fuyez en particulier les ali

ments sucrés, le pain, les céréales raffinées et

les pommes de terre. Préférez les légumes

cuits ou les soupes.

2. Traitez la constipation

Des selles dures dans le rectum peuvent nuire à

la miction. Une raison supplémentaire de man

ger plus de légumes et de fruits, de préférer les

céréales complètes pour leur apport en fibres, et

de rester actif pour améliorer les mouvements

du péristaltisme (contractions intestinales qui

permettent l’acheminement du bol alimentaire).

3. Réduisez l’activité de l’enzyme 5 alpha-

réductase

Le troisième conseil est de limiter l’activité de

la 5-alpha-réductase, l’enzyme qui transforme

la testostérone en DHT.

Il y a dans l’alimentation quelques substances

utiles pour cela. C’est le cas d’une variété de

flavonols (pigments végétaux jaunes) parmi

lesquelles figure la quercétine. Le quercétol

est le plus actif des flavonoïdes de type flavo

nol et de nombreuses plantes médicinales.

La quercétine agit comme un antioxydant aux

propriétés anti-inflammatoires.

On trouve de la quercétine et d’autres flavo

nols dans les légumes tels que :

•• Les oignons (surtout rouges)

•• Le brocoli

•• Les épinards

•• Les haricots verts

•• Le poivron vert

•• La câpre

Mais aussi dans les fruits :

•• La pomme

•• L’orange

•• La fraise

•• La myrtille

Les plantes :

•• La ciboulette

•• Le fenouil

•• Le sarrasin

•• La canneberge

•• Le persil

•• Le pollen

•• La maca

Les graines :

•• Les pépins de courge

 

PRODUITS CONSEILLES

 

SUPER SMART PROSTANATUREL
SUPER SMART Produit très complet 120 gelules
PROSTASUR fabrication française
PROSTASUR fabrication française 60 gelules
PROFLAVON 60 gelules
PROFLAVON 60 gelules
CELL INNOV Fabrication française 180 gelules pour 1 mois
CELL INNOV Fabrication française 180 gelules pour 1 mois